Restitution de l’AAP Nudges & Cendriers de rue à Massy
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Cérémonie Concours Alcome / Construction 21
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Appel à référencement – Enlèvement et traitement des mégots massifiés à 100 kg minimum période 2024-2025
L’arrêté portant sur le cahier des charges d’agrément des éco-organismes de la filière à Responsabilité Elargie du Producteur des produits du tabac publié le 7 décembre 2022 stipule que l’éco-organisme doit établir un contrat type visant à proposer des dispositifs de collecte des mégots et leur gestion, dans les conditions prévues à l’article R. 541-105 du code de l’environnement. Ce contrat type propose la mise à disposition sans frais par l’éco-organisme de dispositifs de collecte des mégots aux lieux convenus avec les personnes suivantes qui en font la demande :
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Remise des Prix Concours Construction 21
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Résultats de la consultation appel à référencement – Achat et livraison de dispositifs de rue période 2024/2025
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Témoignage Beauvais
Beauvais est accompagnée par Alcome depuis 2022, et la ville s’est bien emparée du kit de sensibilisation que lui a fourni Alcome, dans le cadre de sa contractualisation avec l’éco organisme.
Beauvais organisait le samedi 9 Mars une matinée de sensibilisation aux mégots jetés. La déléguée régionale Alcome, Maud Rolland, était présente lors de l’événement, où elle a eu la chance de rencontrer M. le Maire, Franck Pia, Mamadou Ly, 11ème adjoint à la vie urbaine et proximité, Dominique Durand, Directeur Technique du Paysage et de la Logistique Urbaine ainsi qu’Arnaud Jeannotte, Responsable du service Propreté Urbaine.
« Le kit est une véritable aide à la communication. » Alcome remercie chaleureusement M. Dominique Durand pour ses beaux mots quant à l’accompagnement fourni par l’éco organisme que l’on retrouve ci-dessous.
Alcome : Pouvez-vous vous présenter brièvement et nous en dire un peu plus sur votre rôle au sein de la municipalité ?
Dominique Durand : Je suis directeur du paysage et de la logistique urbaine, donc en charge notamment du paysage et de la propreté de la ville de Beauvais et de l’agglomération du Beauvaisis. C’est un ensemble très large. Sur la ville de Beauvais en particulier, j’ai la charge de l’ensemble de la ville, comprenant la collecte, le traitement, la soustraction des dépôts sauvages, ainsi que le retraitement évidemment de tous ces flux que l’on collecte toute l’année. Nous collectons 10 tonnes de déchets par jour, dont 6 à 7 tonnes qui sont hors flux de réceptacles de dépôt, notamment les corbeilles de rue. C’est vraiment un volume très important aujourd’hui qui est encore jeté au sol, sur des espaces verts que nous sommes obligés de soustraire quotidiennement. Nous avons un service qui travaille 7 jours sur 7, avec des pics de charge en fonction des saisons et de la climatologie, avec des moyens humains et matériels importants. Ce sont 47 agents qui sont aujourd’hui sur le terrain, 4 balayeuses de voirie lourdes, 2 balayeuses légères et des laveuses évidemment qui permettent aussi de nettoyer les surfaces de produits sanitaires pour éviter des contaminations bactériennes.
Alcome : Pouvez-vous nous décrire l’ampleur de la problématique des mégots mal jetés lors des opérations de nettoiement ?
Dominique Durand : Les mégots sont présents absolument partout, particulièrement dans les zones de concentration comme les hypercentres urbains, où l’on retrouve des débitants de tabac et des services publics qui sont des points de concentration, de rencontre et d’échanges sociaux. Bien sûr, certains commerçants font l’effort de disposer des cendriers à la sortie de leur établissement, mais ce n’est pas suffisant. Dès qu’ils rentrent dans les quartiers, les mégots se retrouvent sur les trottoirs, sur la voirie, dans tous les espaces. On en retrouve même sur les aires de jeux, ce qui est problématique en termes de prévention pour les enfants. Je pense qu’il y a encore une certaine inconscience chez un grand nombre d’habitants des dégâts que peut causer le jet de mégots sur l’environnement. Ils ne perçoivent pas ce que peut occasionner le jet de mégot sur l’environnement et les dégâts environnementaux que cela peut produire.
Alcome : Quel est l’avantage d’avoir contracté avec Alcome pour lutter contre ce problème majeur de mégots mal jetés et quels types d’actions cela vous permet de mettre en place ?
Dominique Durand : Alcome était bienvenu. Cette démarche nous l’avions engagée, et la contractualisation avec Alcome est un accélérateur pour nous. La contribution financière est importante, elle permet d’aller plus vite dans le déploiement et l’efficacité de cette démarche. Nous avons vu un accroissement du déploiement des réceptacles à mégots et des équipements matériels pour nos îlotiers, ce qui nous permet d’être plus efficaces dans les ramassages, les messages de prévention et la collecte.
Alcome : Pouvez-vous nous expliquer comment cet événement a été créé ? Les moyens mis en place, le temps qu’il vous a fallu pour l’organisation, les personnes impliquées dans ce projet, etc.
Dominique Durand : J’ai une unité de propreté urbaine avec des responsables comme Arnaud Jeannotte et Patrice Prévost qui ont été à la manœuvre de cette organisation, avec les îlotiers de quartier qui sont présents aujourd’hui. C’est une véritable émulation du service, parce qu’il y a une vraie appétence à partager la problématique à laquelle nous avons à faire face et à partager avec le public le quotidien de nos agents et le souci que nous avons pour maintenir propre notre ville et d’impacter au moins possible l’environnement, en les amenant effectivement à être plus respectueux de l’espace public et de l’environnement en jetant leurs mégots dans les exutoires prévus à cet effet et en perdant cette habitude « réflexe » de jeter systématiquement au sol ce genre de déchets.
Alcome : Quelle a été l’utilité du kit de sensibilisation ALCOME pour lutter contre les mégots mal jetés lors de cet événement ? Quel est l’élément qui a spécifiquement bien fonctionné ?
Dominique Durand : Le kit est extraordinaire, d’abord il a été salué par notre service communication qui a trouvé une véritable aide dans l’élaboration des supports de communication. Le petit film visuel a été déployé sur une télé qui permet de le passer en boucle. Les affiches de 8m² ont été remployées avec notre service communication, ce qui permet d’avoir un affichage sur l’événement qui est très visible. Nous avons également déployé ces petits cendriers de poche qui sont aussi intéressants, parce qu’ils permettent de prolonger la communication dès lors que les gens l’emportent et éventuellement activent le QR code qui renvoie vers des messages d’information de prévention très efficaces. Le kit est une véritable aide à la communication.
Alcome : Quelles actions la ville a-t-elle déjà entreprises pour sensibiliser les habitants au problème du jet de mégots et encourager de meilleures pratiques en matière de gestion des déchets ?
Dominique Durand : Nous avions déjà engagé une première sensibilisation au mois de décembre. Il faisait froid et c’était très pluvieux, donc nous n’avons pas eu beaucoup de public malheureusement. En même temps, nous étions organisés dans un format qui était beaucoup plus restreint. Forts de cette expérience aujourd’hui, nous proposons véritablement une animation le jour du marché un samedi matin, où il y a une forte fréquentation des rues de Beauvais, ce qui permet effectivement de faire passer le message en présence du maire et du maire adjoint. C’est une implication forte aussi de la municipalité pour laquelle nous avons leur soutien lors du vote du budget, puisque c’est le budget qui nous permet d’avancer sur ces sujets-là. Nous avons déjà fait des messages de rue que nous avons disposés avec des peintures au sol avec des phrases de prévention « je ne suis pas un cendrier », en faisant parler le trottoir. Ça ne paraît rien, mais finalement ce sont des messages qui passent très bien parce que c’est visuel et c’est une façon d’avoir une prise de conscience assez facilement. Même au-delà de l’intervention de ce jour, les messages vont rester au sol, donc c’est important, nous allons bien sûr réitérer ces actions.
Alcome : Pensez-vous qu’il est nécessaire d’adopter des mesures plus strictes pour dissuader le jet de mégots dans l’espace public finalement ?
Dominique Durand : Oui, parce qu’il y a une phase de prévention/sensibilisation, une phase de déploiement du matériel nécessaire pour que les choses se passent bien et que chaque citoyen puisse trouver un exutoire à son mégot. Passé ce temps, il y a un moment où malheureusement, pour un certain nombre, on sera obligé de passer par l’aspect répressif, en espérant que ça fasse une prise de conscience aussi pour ces personnes qui sont un peu récalcitrantes à de bons comportements.
Alcome : Quel message souhaitez-vous transmettre aux habitants pour les encourager à adopter de meilleures pratiques en matière de gestion des déchets, et notamment des mégots pour contribuer à la propreté de votre ville ?
Dominique Durand : D’une part, pour contribuer effectivement à la propreté de la ville, parce qu’une ville propre c’est beaucoup plus agréable qu’une ville sale, et d’autre part, en particulier pour les mégots, étant ici sur une ville « d’eau », puisque nous avons une rivière qui traverse la ville avec des nappes phréatiques juste en dessous dans lesquelles on pompe l’eau potable de la ville, l’objectif est de ne pas retrouver les substances toxiques contenues dans les mégots dans l’eau potable demain. Parce qu’il y a un lien de causalité immédiat entre le mégot qui tombe dans une bouche d’eau pluviale et l’eau que l’on va boire dans quelques années après que cette eau ait percolé jusqu’aux nappes phréatiques. L’eau potable aujourd’hui c’est un vrai enjeu sur le territoire, c’est un vrai enjeu en termes de quantité mais surtout de qualité.
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Contractualisation et plan Mamoudzou
Les ambitions de la ville de Mamoudzou pour le partenariat avec l’éco-organisme Alcome
Dès la première séance du conseil municipal le 24 juillet 2020, la première délibération prise par les
élus fut de déclarer la propreté urbaine « cause communale pour les 10 prochaines années ». Pour
tenir cet engagement, la Ville réalise puis met en œuvre dès 2021 son « Plan Propreté 2020-2030 ».
Ce plan permettra d’ajuster les moyens et les actions, de les synchroniser avec les partenaires dans
une démarche de coproduction, tout en développant les outils et actions de sensibilisation
C’est dans ce contexte que le maire de Mamoudzou a souhaité conventionner avec l’éco-organisme
ALCOME. Ce partenariat vient en continuité de celui signé avec l’éco-organisme CITEO et permettra
à la ville d’obtenir des fonds conséquents pour couvrir ses activités de nettoiement et de lutter
également contre la pollution des mégots de cigarettes.
La ville favorise les actions financées par les organismes spécialisés en activant le levier « Pollueur
Payeur ».
Mamoudzou concentrant la grande majorité de la population Mahoraise en semaine, du fait de son
attractivité économique, connaît plusieurs hotspots de mégots de cigarettes qu’il convient d’assainir.
En ce sens, un plan composé de 10 actions a été mis en place pour la période 2023-2024 :
- Communication sur l’ensemble des réseaux sociaux de la ville pour sensibiliser la population sur le nettoiement des mégots de cigarettes,
- Achat et installation de corbeilles de rues équipées de cendriers,
- Recrutement d’un agent de sensibilisation dédié au nettoiement des mégots de cigarette,
- Formation spécifique au nettoiement des mégots de cigarettes pour l’ensemble des agents de nettoiement,
- Formation spécifique à la verbalisation relative aux mégots de cigarette,
- Distribution gratuite de cendriers de poches fournis par ALCOME,
- Achat et flocage de messages de sensibilisation sur des caches cigarettes à distribuer gratuitement,
- Intégration d’un volet répression dans le règlement de police municipale,
- Sensibilisation dans les quartiers sur le nettoiement des mégots de cigarette,
- Prise en compte du nettoiement des mégots de cigarette dans les contrats d’objectifs signés avec 13 associations locales pour sensibiliser et effectuer des actions de nettoiement.
Grâce à ces partenariats, la ville prévoit d’améliorer le cadre de vie des Mahorais et la propreté urbaine au cours des mois et années à venir.
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Mégots dans la rue: un nouveau dispositif pour aider les communes
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Bilan des actions 2023 d’ALCOME. Communiqué de presse
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