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Comment l'accompagnement d'Alcome permet à Beauvais de lutter contre les mégots au sol ?

Beauvais est accompagnée par Alcome depuis 2022, et la ville s’est bien emparée du kit de sensibilisation que lui a fourni Alcome, dans le cadre de sa contractualisation avec l’éco organisme.
Beauvais organisait le samedi 9 Mars une matinée de sensibilisation aux mégots jetés.

La déléguée régionale Alcome, Maud Rolland, était présente lors de l’événement, où elle a eu la chance de rencontrer M. le Maire, Franck Pia, Mamadou Ly, 11ème adjoint à la vie urbaine et proximité, Dominique Durand, Directeur Technique du Paysage et de la Logistique Urbaine ainsi qu’Arnaud Jeannotte, Responsable du service Propreté Urbaine.

« Le kit est une véritable aide à la communication. »

Alcome remercie chaleureusement M. Dominique Durand pour ses beaux mots quant à l’accompagnement fourni par l'éco organisme que l'on retrouve ci-dessous.

De gauche à droite : Mamadou Ly, Franck Pia, Maud Rolland, Dominique Durand, Arnaud Jeannotte.

Alcome : Pouvez-vous nous expliquer comment cet événement a été créé ? Les moyens mis en place, le temps qu’il vous a fallu pour l’organisation, les personnes impliquées dans ce projet, etc.

Dominique Durand : J’ai une unité de propreté urbaine avec des responsables comme Arnaud Jeannotte et Patrice Prévost qui ont été à la manœuvre de cette organisation, avec les îlotiers de quartier qui sont présents aujourd’hui. C’est une véritable émulation du service, parce qu’il y a une vraie appétence à partager la problématique à laquelle nous avons à faire face et à partager avec le public le quotidien de nos agents et le souci que nous avons pour maintenir propre notre ville et d'impacter au moins possible l'environnement, en les amenant effectivement à être plus respectueux de l’espace public et de l'environnement en jetant leurs mégots dans les exutoires prévus à cet effet et en perdant cette habitude « réflexe » de jeter systématiquement au sol ce genre de déchets.

Alcome : Quelle a été l’utilité du kit de sensibilisation ALCOME pour lutter contre les mégots mal jetés lors de cet événement ? Quel est l’élément qui a spécifiquement bien fonctionné ?

Dominique Durand : Le kit est extraordinaire, d'abord il a été salué par notre service communication qui a trouvé une véritable aide dans l'élaboration des supports de communication. Le petit film visuel a été déployé sur une télé qui permet de le passer en boucle. Les affiches de 8m² ont été remployées avec notre service communication, ce qui permet d'avoir un affichage sur l'événement qui est très visible. Nous avons également déployé ces petits cendriers de poche qui sont aussi intéressants, parce qu'ils permettent de prolonger la communication dès lors que les gens l'emportent et éventuellement activent le QR code qui renvoie vers des messages d'information de prévention très efficaces. Le kit est une véritable aide à la communication.

Alcome : Pouvez-vous nous expliquer comment cet événement a été créé ? Les moyens mis en place, le temps qu’il vous a fallu pour l’organisation, les personnes impliquées dans ce projet, etc.

Dominique Durand : J’ai une unité de propreté urbaine avec des responsables comme Arnaud Jeannotte et Patrice Prévost qui ont été à la manœuvre de cette organisation, avec les îlotiers de quartier qui sont présents aujourd’hui. C’est une véritable émulation du service, parce qu’il y a une vraie appétence à partager la problématique à laquelle nous avons à faire face et à partager avec le public le quotidien de nos agents et le souci que nous avons pour maintenir propre notre ville et d'impacter au moins possible l'environnement, en les amenant effectivement à être plus respectueux de l’espace public et de l'environnement en jetant leurs mégots dans les exutoires prévus à cet effet et en perdant cette habitude « réflexe » de jeter systématiquement au sol ce genre de déchets.

Alcome : Quelle a été l’utilité du kit de sensibilisation ALCOME pour lutter contre les mégots mal jetés lors de cet événement ? Quel est l’élément qui a spécifiquement bien fonctionné ?

Dominique Durand : Le kit est extraordinaire, d'abord il a été salué par notre service communication qui a trouvé une véritable aide dans l'élaboration des supports de communication. Le petit film visuel a été déployé sur une télé qui permet de le passer en boucle. Les affiches de 8m² ont été remployées avec notre service communication, ce qui permet d'avoir un affichage sur l'événement qui est très visible. Nous avons également déployé ces petits cendriers de poche qui sont aussi intéressants, parce qu'ils permettent de prolonger la communication dès lors que les gens l'emportent et éventuellement activent le QR code qui renvoie vers des messages d'information de prévention très efficaces. Le kit est une véritable aide à la communication.

Alcome : Quelles actions la ville a-t-elle déjà entreprises pour sensibiliser les habitants au problème du jet de mégots et encourager de meilleures pratiques en matière de gestion des déchets ?

Dominique Durand : Nous avions déjà engagé une première sensibilisation au mois de décembre. Il faisait froid et c'était très pluvieux, donc nous n’avons pas eu beaucoup de public malheureusement. En même temps, nous étions organisés dans un format qui était beaucoup plus restreint. Forts de cette expérience aujourd'hui, nous proposons véritablement une animation le jour du marché un samedi matin, où il y a une forte fréquentation des rues de Beauvais, ce qui permet effectivement de faire passer le message en présence du maire et du maire adjoint. C'est une implication forte aussi de la municipalité pour laquelle nous avons leur soutien lors du vote du budget, puisque c'est le budget qui nous permet d'avancer sur ces sujets-là. Nous avons déjà fait des messages de rue que nous avons disposés avec des peintures au sol avec des phrases de prévention « je ne suis pas un cendrier », en faisant parler le trottoir. Ça ne paraît rien, mais finalement ce sont des messages qui passent très bien parce que c'est visuel et c’est une façon d’avoir une prise de conscience assez facilement. Même au-delà de l'intervention de ce jour, les messages vont rester au sol, donc c'est important, nous allons bien sûr réitérer ces actions.

Alcome : Pensez-vous qu'il est nécessaire d'adopter des mesures plus strictes pour dissuader le jet de mégots dans l'espace public finalement ?

Dominique Durand : Oui, parce qu'il y a une phase de prévention/sensibilisation, une phase de déploiement du matériel nécessaire pour que les choses se passent bien et que chaque citoyen puisse trouver un exutoire à son mégot. Passé ce temps, il y a un moment où malheureusement, pour un certain nombre, on sera obligé de passer par l'aspect répressif, en espérant que ça fasse une prise de conscience aussi pour ces personnes qui sont un peu récalcitrantes à de bons comportements.

Alcome : Quel message souhaitez-vous transmettre aux habitants pour les encourager à adopter de meilleures pratiques en matière de gestion des déchets, et notamment des mégots pour contribuer à la propreté de votre ville ?

Dominique Durand : D’une part, pour contribuer effectivement à la propreté de la ville, parce qu'une ville propre c'est beaucoup plus agréable qu'une ville sale, et d’autre part, en particulier pour les mégots, étant ici sur une ville « d'eau », puisque nous avons une rivière qui traverse la ville avec des nappes phréatiques juste en dessous dans lesquelles on pompe l'eau potable de la ville, l’objectif est de ne pas retrouver les substances toxiques contenues dans les mégots dans l'eau potable demain. Parce qu’il y a un lien de causalité immédiat entre le mégot qui tombe dans une bouche d'eau pluviale et l'eau que l'on va boire dans quelques années après que cette eau ait percolé jusqu'aux nappes phréatiques. L’eau potable aujourd'hui c'est un vrai enjeu sur le territoire, c'est un vrai enjeu en termes de quantité mais surtout de qualité.

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